• Matin d'avril

    Une hirondelle sourit

    Dans l'azur du ciel

    Bonjour mon amour

    Ma vie se ranime

    Sourire et espoir

    Pluie claque des dents

    Titube dans les flaques

    Journée morose

     


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  • Je suis en mal du mal que j'aime

    Du ciel fauve où bat sans arrêt

    Appel rythmé la forêt

    Pour l'impossible poème

     

    Dans nos courses d'enfant pas sage

    Sous le dôme d'air et de lait

    Comme la fontaine volait

    Légèrement au visage

     

    Le vent bruni couleur de flûte

    Dans le sable nous effaçait

    Et douce pluie dansait

    Mêlant nos pas en sa chute

                                                    Doullens,1956


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  • Mon dieu, ce bleu , ce blanc,

    Cette image enchantée

    M'attire comme un rêve......

    Je franchis avec joie

    La porte de l'irréalité,

    Et me laisse planer, portée

    Par la lumière douce, bleutée

    Qui poudre maintenant

    La montagne enneigée!

    Dans ce rêve de bleu

    Pur comme le frisson

    Je vole, happée par le mystère

    Symbolique et profond

    De ses cimes altières!

    Doux vertige de bleu vêtu,

    Tu m'enlaces, m'attires,

    D'un souffle me dilues

    La montagne respire......


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  • Je me perds dans leurs mains

    Fragiles ou fortes, suspendues....

    Mains de poètes qui sèment

    Les mots d'amour perdus,

    Mains d'espérance qui animent

    Les visages et les corps éperdus

    D'amour et de reconnaissance,

    Mains de l'artiste posées comme un poème

    Sur mon papier, en transparence....

    Mains de l'enfant si chaudes

    Dans mon souvenir, tremblantes

    Comme un oiseau prisonnier.....

    Mains qui libèrent avec légèreté

    La pesanteur du mal, l'ombre d'un bel été.....


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  • Regarde la nuit qui descend

    En silence, tout doucement,

    Elle nous enveloppe sans bruit

    Nous attirant vers l'infini....

    Notre jeunesse s'est envolée,

    Je te regarde ,un peu voûté

    Fragile et soudain attristé

    Puisqu'il faudra bien se quitter!

    Hier, nous courions dans les prés,

    Tu m'offrais des fleurs par millier

    Et mon amour t'éclaboussait...

    Pourtant tu n'as pas changé,

    Ton  visage est un peu fané

    Mais tu restes mon aimé!

    Je vais rester à tes côtés

    Fidèle et obstinée

    A deux, nous pourrons la chasser!


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