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    Avant je détestais le lundi.
    Retour déchirant à la pension"prison", à ses hauts murs de pierre qui nous cachaient la vie. Avant, j'avais les larmes qui coulaient, les yeux perdus sur l'écran- paysage, le coeur noué sur tes mots du dimanche, tes mots tendresse, fous de projets, fous de promesses.
    Avant je m'endormais le soir avec ton rire dans mon cou et ton foulard déposé sur ma joue.
    Avant je détestais le vide de ce jour, les premiers cours qui éloignaient le rêve, l'angoisse qui rôdait et le froid des silences .
     J'ai haï ces lundis au parfum de souffrance, quand il fallait quitter le dimanche bien chaud, se séparer, encore, et vivre nos quinze ans, chacun de son côté.

     

    Les lundis sont plus calmes aujourd'hui mais il plane des ombres, un mal-être parfois, où ressurgit le mal d'adolescence, la déchirure, les souvenirs de cet horrible train engloutissant la jeunesse et l'amour.

                                     novembre 2007  ( en lien avec Papier libre )


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  • Dans cette aube pâle

    Une oeuvre d' harmonie

    Instant de vie

    Volé au temps qui passe

    Ancré ici pour une éternité


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  • Ta peau humide

    Saupoudrée de nacre

    D'or fin et de plumes


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