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A la dérive
Au fil des clapotis
au hasard des silences
un cri
un oiseau déchire le soir
l'arbre mort pointé vers le ciel
dérive
la douleur envahit l'espace
le monde va sombrer dans sa nuit
Balaline
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Commentaires
Notre monde est bien à l'image de cet arbre mort...
Il va à la dérive mais qui entend son cri?
La dérive est là, mais nous avons notre monde, Balaline, et nous pouvons, tout à loisirs, y entrer par notre porte. Chacun de nous à sa clé. Belle journée et gros bisous.
Loin des rives
il dérive
poussé par le vent
il attend
rejoindre une autre rive
où l'attend une autre vieBonjour Balaline...
Il faut parfois sombrer dans la nuit pour pouvoir rallier la nouvelle aube, celle qui attend de l'autre côté. Alors, point de désespoir, malgré la douleur, le cri, le désenchantement même, ou le triste spectacle d'une dérive...
J'ai foi en demain, je crois qu'il y aura toujours du meilleur, quelque part.
Belle journée. Bises.
FP
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la douleur est flottement
elle est là
La dérive évite tout dérapage
oui la dérive existe pour moins dériver
pour résister au vent mauvais
Le monde ne sombrera pas
le monde ira enfin dans la bonne direction
celle des vents portants.