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A Nina
Proposition 100 de l'Herbier poésies
illustration Adamante
Nina s'est installée dans l'hiver, chaussons blancs et provision de laines, quelques romans d'amour et .... la fuite du temps .
Un nouvel hiver, une autre solitude qui s'égoutte sur ses vitres de brume et son ciel de cafard. Presque le bout du monde, la plaine ensevelie sous des couches de silence.Au bout du jour, peut-être
la consolation
des beautés ouatées du couchantLe vent a mugi aujourd'hui, porteur de souffles vagabonds, de soupirs douloureux, de défaite.
Les heures creuses, une à une, s'enlisent.Le rêve enfui
écouter les battements de coeur
le passeur de souriresOù vas-tu Nina, dans ce sentier aux herbes buissonnières, déjà fanées, déshabillées de vie ?
Trouveras-tu la porte de l'oubli, l'odeur des pétales de jasmin, la respiration soyeuse d'un jour de joie?Un chemin de hasard
une ribambelle de cyclamens rosissants
cadeau des heures doucesTu vois, ton pas se presse et le rose des fleurs embellit ton sourire.
Balaline
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Commentaires
Nina a su faire de sa solitude une douce compagne avec qui elle s'est calmement installée derrière la porte de l'oubli.
Ton poème Balaline est empreint d'une tendre fatalité heureuse.
Merci
4bizakDimanche 18 Février 2018 à 10:01Ah...Nina, j'aime ta consolation des beautés ouatées du couchant
et ton passeur de sourire
C'est très beau
¸¸.•*¨*• ☆
6MahinaDimanche 18 Février 2018 à 18:34J'ai suivi Nina sur le chemin de tes mots entre solitude, chagrins et petits bonheurs tout simples jusqu'au sourire...
Ton poème est chargé d'émotions, un vrai chef d’œuvre.
C'est un très joli conte d'hier et d'hiver, l'histoire de Nina qui va par de petits chemins, comme la vie qui s'écoule peu à peu, sans faire grand bruit, mais avec beaucoup d'émotion et de douceur.
Merci Balaline pour les mots et la belle illustration.
Bonne soirée.
Mélancolique mais pas morose, solitaire mais pas esseulée, lasse mais pas résignée, elle a fini par trouver le chemin... Merveilleuse Nina que tu nous contes là, à touches gracieuses.
C'est prenant. C'est beau.
Je reviens doucement sur les blogs après une semaine chagrin. Merci pour cet hymne à la solitude dans un jardin extraordinaire.
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Grâce à tes mots d'une poésie sensible, envoûtante, sublime, j'ai suivi Nina sur ce chemin de hasard où la vie réserve de bien jolies surprises (à qui sait les voir et les reconnaître). Merci. Beau dimanche. Bises.
Fabrice