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Chagrin de plume
C'est un chagrin de plume
Un velouté d'écume
En manteau de silence
C'est un galet semé
Un souvenir amer
Dans le creux de l'instant
C'est une page arrachée
Un premier cri jailli
Du fond de la mémoire
C'est tout ce qui déchire
Egratigne les nuits
Qui vient mourir ici....
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Commentaires
1UtMardi 8 Décembre 2009 à 20:47La mer, mouvence de mémoire.... Beau!!RépondreLa poésie que j'aime qui coule de source , sans chichis et sereine...
Avec une belle image en plus ...Il y a des chagrins qui explosent en mots magnifiques ! J'aime beaucoup ce poèeme, Balaline !Belle écriture, Balaline, et de douces photos... (je reviendrai)
Merci d'afficher ton soutien à "la mer n'est pas une poubelle".
Gros bisousQu'il est important de découvrir où et comment vient mourir ce qui égratigne nos jours et nos nuits ! Tous les chagrins de plume assemblés pèsent parfois plus lourds qu'un sac de plomb ... Et il n'est pas toujours facile d'accepter de les laisser mourir ! Merci pour la résonnance ces mots Balaline.Comme je suis en harmonie avec ce que tu écris. Et tu le dis si bien...Offrir nos déchirures à l'eau des origines (ou à la Terre Mère), voici un bon choix de délivrance, de purification, de régénérescence... Et renaître ainsi à la vie, quoi de plus important Balaline!?
J'aime cette note d'espoir qui termine ce poème effaçant ainsi toutes les douleurs et tous les chagrins.
Merci pour tes mots posés chez moi, ils sont cadeau.
Je t'embrasse.
Marie.Cela roule et se bouscule, cela va et vient, repart, revient, s'arrête et s'échoue !Un peu d'espoir et de brouillard
dans les mains froides de la nuit
un peu de brouillard et d'écume
pour un seul rêve évanouiEnvie de voir la mer
Un jour un matin ou un soir
Mettre les pieds dans ce miroir
Laisser les flots d’argent
Se rouler sous le vent
Envie de voir la merComme toujours chez toi, des mots qui ne peuvent pas laisser indifférent.
Une chanson sur fond de mer, et ces mots qui se nichent au creux des vagues et que le vent emporte et m'apporte.
Merci, Balaline. Triste et beau, mais la beauté est telle que l'on oublie la tristesse... Ce pourrait s'appeler mélancolie... Mais cette légèreté de plume...
Je ne sais pas, je suis bien, malgré tout.On dirait un chagrin qui s'efface comme une vague sur la plage.
La rémige bleue a déménagé.
Tu trouveras son 41ème chapitre ici :
http://laremigebleue.over-blog.com/
A bientôt !c'est un jardin d'écume qui lave les blessuse e la vie pour qu'une nouvelle maré amène une tranche de vie toute neuvecomme la vague meurt sur le sable...
comme le souffle du vent s'éteint sur nos nuits
le cri va et vient...
qui l'entend?21chrisSamedi 6 Septembre 2014 à 17:33ce chagrin tout en douceur résonne sur la mémoire...beau poème Balaline...
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