• Chagrin de plume





    C'est un chagrin de plume
    Un velouté d'écume
    En manteau de silence
    C'est un galet semé
    Un souvenir amer
    Dans le creux de l'instant
    C'est une page arrachée
    Un premier cri jailli
    Du fond de la mémoire
    C'est tout ce qui déchire
    Egratigne les nuits
    Qui vient mourir ici....


  • Commentaires

    1
    Ut
    Mardi 8 Décembre 2009 à 20:47
    La mer, mouvence de mémoire.... Beau!!
    2
    Mardi 8 Décembre 2009 à 23:26
    voyons voir ce que donne une joie de plume! :-)
    3
    Mercredi 9 Décembre 2009 à 09:26
    La poésie que j'aime qui coule de source , sans chichis et sereine...
    Avec une belle image en plus ... 
    4
    Mercredi 9 Décembre 2009 à 10:03

    ainsi commence une nouvelle vie
    libérée de ce qui peine...

    5
    Mercredi 9 Décembre 2009 à 12:14
    Il y a des chagrins qui explosent en mots magnifiques ! J'aime beaucoup ce poèeme, Balaline !
    6
    Mercredi 9 Décembre 2009 à 12:23
    Belle écriture, Balaline, et de douces photos... (je reviendrai)
    Merci d'afficher ton soutien à "la mer n'est pas une poubelle".
    Gros bisous
    7
    Mercredi 9 Décembre 2009 à 12:56

    Que de puissance et émotion dans ces mots!

    8
    Mercredi 9 Décembre 2009 à 17:48
    Qu'il est important de découvrir où et comment vient mourir ce qui égratigne nos jours et nos nuits ! Tous les chagrins de plume assemblés pèsent parfois plus lourds qu'un sac de plomb ... Et il n'est pas toujours facile d'accepter de les laisser mourir ! Merci pour la résonnance ces mots Balaline.
    9
    Mercredi 9 Décembre 2009 à 18:41
    Comme je suis en harmonie avec ce que tu écris. Et tu le dis si bien...
    10
    Mercredi 9 Décembre 2009 à 19:22
    Offrir nos déchirures à l'eau des origines (ou à la Terre Mère), voici un bon choix de délivrance, de purification, de régénérescence... Et renaître ainsi à la vie, quoi de plus important Balaline!?
    J'aime cette note d'espoir qui termine ce poème effaçant ainsi toutes les douleurs et tous les chagrins.

    Merci pour tes mots posés chez moi, ils sont cadeau.
    Je t'embrasse.
    Marie.
    11
    ABC
    Mercredi 9 Décembre 2009 à 21:11
    Cela roule et se bouscule, cela va et vient, repart, revient, s'arrête et s'échoue !
    12
    Jeudi 10 Décembre 2009 à 18:38
    Un peu d'espoir et de brouillard
    dans les mains froides de la nuit
    un peu de brouillard et d'écume
    pour un seul rêve évanoui
    13
    Jeudi 10 Décembre 2009 à 22:12
    pensées, silence, et rien d'autre que la mer ...
    14
    Vendredi 11 Décembre 2009 à 02:51
    Douce nuit, Balaline.
    Plaisir de relire ton poème qui me parle...
    Douce nuit
    15
    Vendredi 11 Décembre 2009 à 09:32

     Envie de voir la mer
    Un jour un matin ou un soir
    Mettre les pieds dans ce miroir
    Laisser les flots d’argent
    Se rouler sous le vent
    Envie de voir la mer

    16
    Vendredi 11 Décembre 2009 à 11:11
    Comme toujours chez toi, des mots qui ne peuvent pas laisser indifférent.
    Une chanson sur fond de mer, et ces mots qui se nichent au creux des vagues et que le vent emporte et m'apporte.

    Merci, Balaline. Triste et beau, mais la beauté est telle que l'on oublie la tristesse... Ce pourrait s'appeler mélancolie... Mais cette légèreté de plume...

    Je ne sais pas, je suis bien, malgré tout.
    17
    Vendredi 11 Décembre 2009 à 16:22
    On dirait un chagrin qui s'efface comme une vague sur la plage.


    La rémige bleue a déménagé.
    Tu trouveras son 41ème chapitre ici : 

    http://laremigebleue.over-blog.com/ 


    A bientôt ! 
    18
    Vendredi 11 Décembre 2009 à 19:51
    c'est un jardin d'écume qui lave les blessuse e la vie pour qu'une nouvelle maré amène une tranche de vie toute neuve
    19
    Samedi 12 Décembre 2009 à 13:52
    comme la vague meurt sur le sable...
    comme le souffle du vent s'éteint sur nos nuits
    le cri va et vient...
    qui l'entend?
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    20
    Mercredi 16 Décembre 2009 à 19:27
    Un rythme dont on ne se lasse pas!
    21
    chris
    Samedi 6 Septembre 2014 à 17:33
    ce chagrin tout en douceur résonne sur la mémoire...beau poème Balaline...
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