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Il y avait....
Il y avait la vie qui battait la chamade
les rires et les joies
la tendresse des mots, la tendresse des gestes,
toute une vie bercée
par l'amour d'une mère....
Le soleil s'est couché
le noir est arrivé
embuant peu à peu tous les instants écrits,
tous nos moments choyés,
pour peindre chaque jour dans sa fragilité.
Pourquoi faut-il se taire, oublier, disparaître
dans ce gouffre profond
qui engloutit soudain
le voyage de la vie?
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Commentaires
"pourquoi faut-il se taire, oublier, disparaitre"
Voilà des mots qui résonnent en moi... disparaitre, ne rien laisser. Que restera-t-il de nous tous pauvres "communs" qui ne faisaons pas l'histoire, qui ne chantons pas des chansons éternelles, qui ne laissons pas des écrits de nos plumes et de nos noms? Rien...il ne restera rien... alors... à quoi aurons servi nos vies?
En attendant que ce soit notre tour... faisons en sorte que ceux que nous aimons restent en notre souvenir, en nos parles, en nos sourires.....
Adichat balaline
Ton poème et les mots que Mahina t'a laissés...
Je crois que c'est ce que je garderai de ce matin.
Vous savez... je sais que même si je m'interroge aussi, la vie, notre vie, même celle du plus insignifiant d'entre nous, est importante pour ceux qui l'aiment.
Nous sommes les maillons d'une immense chaîne qui continue à se construire au fil de nos souvenirs.
Continuons à transmettre l'amour de ceux qui nous ont précédés.
L'amour d'une mère ne disparaît jamais.
... même si la tristesse nous envahit quand elle n'est plus là.
Douce et belle journée, Balaline. Je t'embrasse fort.
Si le grain de blé ne tombe en terre, et ne meurt, il ne pourra germer ... De même, il en est de notre âme ! Chacun de nous est un maillon de la Vie Eternelle ...
Une vie humaine comporte tant de tristesse avec ses joies...Tes mots sont les mots de tous...Merci du partage.
Amicalement
Bonjour,
Voici une question à laquelle évidemment il est difficile, impossible de répondre. Pourquoi, en effet ? Mystère. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il faut s'y résoudre, se résigner, et apprendre à vivre avec l'absence, en attendant d'être à son tour happé par les profondeurs de la nuit éternelle.
Bon week-end.
8sagahanSamedi 6 Septembre 2014 à 17:32
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J'aime beaucoup ce style "alexandrin" qui chante dans le rythme pourtant contemporain... Et ce poignant souvenir de moment de vie heureux ! C'est un poème très touchant, Balaline.