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J'ai écouté....
J'ai écouté l'arbre parler.
Il dit que la fin approche,
que rôde un vent de douleur.
Il ne cache plus ses stigmates, ses noeuds, ses blessures de vie.
Il ne tendra plus ses branches,
sur l'eau claire de la forêt.
Il va se laisser partir,
doucement se mettre à mourir
avant la venue des hommes.
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Commentaires
Je t'emmènerai dans tous mes voyages
Partageant les mêmes rivages
Ceux des mots et de la poésie
Qui guérissent les blessures de la vie !J'ai vu un arbre semblable dans l'isthme de Quiberon, tourmenté par le vent, émouvant
Bises
JulietteDes mots qui ressemblent à ceux que l'on pourrait penser pour l'homme qui s'en va avec ses douleurs, par lui même
Ton arbre parle de lui de la même façon , et souvent je le pense ainsi
BisousDans le malheur de sa fin de vie d'arbre, il a quand même beaucoup de réconfort; en effet, il a rencontré Balaline, qui l'a écouté, qui lui a parlé et lui a dit avec ses mots de poète combien elle comprenait sa douleur. Et pour finir, Balaline l'a immortalisé à jamais dans une photo qui recèle toute sa beauté d'arbre usé et blessé.Pourquoi nous est-il plus facile de voir la beauté d'un arbre plein de noeuds et de stigmates que celle d'une personne âgée marquée par les mêmes signes?c'est bien tristounet ton affaire...j'aime les arbres...celui là a peut-être encore des beaux jours devant lui...mais ce que tu écris est très beau..bisous...contrairement aux apparences, l'arbre plie mais ne rompt pas. A mon humble avis, il sera encore là qu'on bouffera les pissenlis par la racine !je suis pas en avance aujourd'hui ! mais on ne rate pas les bisous du soir !!! bonne soirée, christelLa nature est bien plus forte que nous... elle renaît de ses cendres pour continuer son chemin... pour vivre malgré tout.
Une petite graine et tout repart !
Les humains feraient bien de prendre exemple !
Ces mots viennent-ils vraiment de l'arbre, Balaline ? Ou viennent-ils de ton coeur à toi ? J'ai un sentiment bizarre !
Bisous, Balaline...l'arbre-oiseau-fantastique te parle d'un des secrets de l'univers... il a été beau, grand et fort, il a aussi beaucoup souffert, puis un jour il va mourir... mais je le sais, il renaîtra à la vie!
merci balaline pour ta poésie sur le blanc et le silence.
bisous. marie.L'arbre se meurt l'hiver... pour mieux renaitre au printemps, saurons nous vroire en la vie, comme lui?j'aime beaucoup cette photo, l'arbre y est très beau, bonne journéeLes couleurs sont extraordinaires, là c'est certain on ne peut que céder à la rêverie...
Bien à toi, ma chère Balaline...J'espère que tout va bien pour toiMoi je le trouve encore très vert et d'une vigueur extraordinaire, cet arbre... Et puis, je suis toujours fascinée de voir à quel point ceux qui, tombés à terre, sont en train de se décomposer, deviennent des sources de vie pour les insectes, les champignons: des nourriciers, des refuges... Je ne trouve pas cela triste. La seule chose qui me peine vraiment, c'est de voir des troncs sciés par la main humaine, sans respect pour l'environnement, juste pour le profit... :(Un arbre tortueux, ridé et expressif ; des mots riche d'une rare beauté mélancolique...
Amitiés,
Maline
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Hommes, ne pleurez pas car l’arbre ne meurt pas !
Si tout semble perdu, la terre épuisée, le ciel fermé,
Lorsqu’au plus dur de l’hiver, sont tombées toutes ses parures,
Vient le miracle du mystère de la vie jaillie de l’univers :
Un nouveau bourgeon, comme un retour aux sources, renaît !