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    Matin bleui de rêves

    où la vague

      en volutes d'écume

    soupire

    aux sons longs des violons

    Un chant d'amour est né

    une échancrure

    dans le bleu de l'instant

    Au premier jour

    il joue

    il joue la vie les mots et les silences

    le maître de musique

    le semeur de lumière

    Il a chanté la mer la brume du levant

    les îles de solitude

    les colombes de paix

    et maintenant

    il joue pour moi

    dans mon jardin

    mon jardin sur la mer

    Balaline

    1 novembre 2016

    pour l'Herbier de poésies d'Adamante

     

     


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  • Elle a posé son regard d'ombre

    perdu

    sous les ors du chemin.

    En quête de paroles

    paupières closes

    sur le voile des souvenirs

    elle avance lentement

    vers l'amour.

    Et l'on garde de sa présence

    une lente traversée du brouillard

    ce reflet timide du sourire

    messager d'une respiration de joie.

     

    Balaline

    pour l'herbier de poésies d'Adamante

    sur un tableau d'Arnaud Bouchet  

     


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  • Pour l'herbier de poésies d'Adamante

    sur une de ses toiles

     

    Au bout de mes nuits sans sommeil

    tu restes l'image apaisante

    le ciel de lit de mon enfance

    cocon tendresse 

    aux douceurs chatoyantes.

    Ta main a le visage de l'absence

    ce doux effleurement de tes doigts sur ma joue

    avant tes longs voyages.

     

    J'avais cinq ans

    et le coeur en morceaux.

     

    Balaline  5 juillet 2016


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  • Pour l'herbier de poésies d'Adamante

    sur une image de Selva Veeriah

     

    Cette nuit a le goût du mystère

    du clair-obscur

    des chemins de poussière

    Oiseaux de neige

    oiseaux du sortilège

    vous distillez un rêve

    Les ombres viennent jouer 

    la partition-lumière

    de la venue

    d'une aube souveraine:

     

    Un coquelicot est né

    sur le noir des terrils.

     

    Balaline  27 juin 2016


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  •             Pour l'herbier de poésies d'Adamante,

                                                       Martiros Hakopian

     

    Un gros livre tout blanc

    à la portée du monde

    soudain surgi du néant

    Il faut chercher deviner croire surtout

    pour découvrir la formule magique

    Quelques tours de passe-passe

    pour émerveiller les yeux des mécontents

    libérer les couleurs de la vie

    le jaune d'or des tournesols

    les rouges coquelicots des blés mûrs

    le blanc éclatant de l'innocence

    puis danser danser danser

    aimer aimer aimer

    jusqu'au bout de la vie

     

            Balaline  juin 2016


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