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La robe rouge
Danse le vent dans les blés mûrs
la robe rouge attire tous les regards
Elle danse la complainte du vent
triste matin d'été qui porte son coeur noir
A la vie qui s'enfuit sous ces nuages d'ombre
la robe rouge trébuche se froisse s'effiloche
son rêve vient mourir sous les épis meurtris
Balaline
en écho à Jamadrou "A la vie à la mort "
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Commentaires
Cette ballerine est si gracieuse, Balaline, que mon cœur bat la chamade sur chacun de ses sauts. Gros bisous et superbe après-midi.
Bonjour Balaline,
La petite rouge est retournée dans l'armoire, pour l'instant, par la force des choses, l'été ne daignant pas se presser de montrer ses premiers signes avant-coureurs.
Très belle et douce et poésie, mais je ne suis pas étonné, tu excelles dans la mise en mots des petits instants de vie ou de ce que tu observes par ta fenêtre.
Bonne journée. Bises.
FP
Mélancolie, douceur, tristesse, mais parfois des rêves s'évanouissent, meurent, pour revivre autrement. Le coquelicot, fragile et fugace, nous dit l'importance qu'il faut à la fois accorder et ne pas trop accorder à ce qui nous entoure.
Les coquelicots,
images de cette vie éphémère!
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Les coquelicots rouges feu
Aux pétales d’étincelles
Deviennent de fragiles rêves,
Des flammèches bien trop brûlantes
Sur les verdures d'opaline,
Là où soudain fuse l'attente!...
Des embrasements d’aube pâle,
Dans les matins sans espérance,
Au seuil de destins incertains...
Marie
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Au milieu des vagues des champs de blé
elle faisait virevolter sa robe rouge
la gitane des faussés
libre indépendante et sauvage
ne devant rien à personne
respirant la joie de vivre
juste être là
Mouvance flamboyante éphémère des coquelicots.... Mer bleutée des bourraches.... Lumineuses étendues de petites fleurs étoilées jaunes (?).... Le Haut Var nous offre ainsi de royales surprises avant les immensités mauves odorantes des lavandes du Plateau de Valensole...
Puis aridités de l'été où tout un chacun souffre sous la fournaise... la terre se craquèle, les feuilles des arbres se recroquevillent et roussissent, les humains recherchent la fraîcheur de l'eau.... les autochtones se planquent dans leur maison ciimatisée....
Les touristes crament et rougissent tels des coquelicots, un noir appareil photos sur le cœur...
Mouvance flamboyante éphémère dans les rues des pittoresques villages, sur les plages des lacs ou de la mer....
J'aime tes instantanés magnifiés qui racontent la valse des saisons et la fugacité de la vie
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Fragilité d'une robe en soie
Cœur déchiré par le désespoir
Coup de vent coup du sort
Ainsi font les rêves en soi.