• Le fil

    Doucement le fil se balance

    Ténu, docile et léger

    Emporté dans sa mouvance

    Par les reflets de l'été....

    Et ton âme s'y trouve prise

    Perdue dans ce filet doré

    Captive, gardée sous l'emprise

    De cette saveur entêtée

    Les larmes perdues agonisent

    En silence pour ne pas froisser

    Et les gestes du coeur se brisent

    Sur l'océan de tes pensées

    Doucement le fil se balance

    Il garde sa folie d'aimer

    Et vibre le soir en cadence

    Au son de ces chants apaisés

    Merci Sylvin


  • Commentaires

    1
    Vendredi 9 Février 2007 à 02:03



    Cousus de fil d'or


    Ne regrette pas les vêtements cousus de fil d'or
    Il faut chérir la jeunesse éphémère
    N'hésite pas à cueillir la branche en fleur
    ll sera trop tard lorsqu'elle sera fanée


    Du Qiuniang


     poètesse chinoise ... vers l'an  320


    ça te plaît ??


    bises




    2
    Vendredi 9 Février 2007 à 07:47
    Youpi c'est vendredi !!! et ce soir les vacanceeeeeeeeeeeeeeeeeeeees!!! Bonne journée à toi , bisous , christel
    3
    Vendredi 9 Février 2007 à 08:23
    ....et moi je m'en balance !    lol ita
    4
    Vendredi 9 Février 2007 à 11:00

    merci sylvin et balaline pour ce beau poème.

    5
    Vendredi 9 Février 2007 à 17:51
    très beau texte..bizz=)
    6
    Vendredi 9 Février 2007 à 18:11
    Un bisou entre deux essais de V2...sourire
    Un fil comme des "fils de la Vierge"... que l'on trouve sur les chemins de l'été
    7
    ABC
    Vendredi 9 Février 2007 à 18:21
    Puisse le fil de l'été, réchauffer nos pensées hivernales !
    ABC
    8
    Vendredi 9 Février 2007 à 19:32
    joli poème ... bisous et bonne soirée , christel
    9
    Vendredi 9 Février 2007 à 20:55
    Quel est donc ce fil qui se balance lentement au milieu des airs ? S’agirait-il d’un Fil-de-la-Vierge, ce filament blanc, très léger, qu’on trouve très souvent dans les jours calmes d'automne, lors des premiers brouillards ? Ces filaments blancs sont peut-être produits par diverses jeunes araignées, ces grands fils devant servir d'attache aux rayons de la toile … On les trouve en grande abondance croisant les sillons des terres labourées, lorsqu'ils réfléchissent la lumière du soleil…
    10
    Vendredi 9 Février 2007 à 21:21
    superbe poème et bravo aussi à Mariluce pour ton com
    bisous
    Annie
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    11
    Vendredi 9 Février 2007 à 21:22

    merci à toi Balaline, j'en perdrais mes maux !

    12
    Vendredi 9 Février 2007 à 22:13
    Je rêve d'apaisement... dans des bras tendres et accueillants...  :-)
    13
    Mercredi 18 Avril 2007 à 12:49

    J'aime ce fil dans le vent de la vie...


    NH

    14
    Mona
    Samedi 6 Septembre 2014 à 17:40
    Une petite musique du coeur, troublante et envoûtante ...
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