• Nuit Africaine

    La lune noire

    éclabousse la nuit

    Des lambeaux de suie

    ombres fragiles

    sur la toile de vie

    s'estompent

    Masque de l'étrange

    ou peinture de peine

    l'homme noir épie

    Inquiétude

    prémonition

    le bourdonnement des voix s'est tu

    A pas lourds et usés

    la matriarche

    avance vers son destin

    Elle s'en va rejoindre

    les autres âmes grises

    ces feux follets dansant

    qui illuminent

    chaque nuit Africaine

    Balaline

     

    pour l'Herbier de poésies d'Adamante


  • Commentaires

    1
    Vendredi 11 Novembre 2016 à 09:45

    Dans les mystères nocturnes se jouent les destinées....

    2
    Vendredi 11 Novembre 2016 à 11:05

    Car l'ombre dissimule et masque le contours de ces êtres ravis de ce dense intermède, mais les esprits sont là, l'affût est en éveil.

    Belle journée à toi, Balaline.

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    3
    Vendredi 11 Novembre 2016 à 11:36

    Dans la nuit noire

    africaine de par sa couleur

    mais universelle de part son coeur

    à pas de velours

    glissent des âmes en peine

    elles attendent sous l'arche

    l'aimante matriarche

    mère de l'univers.

    4
    Vendredi 11 Novembre 2016 à 13:13

    Les ombres dansent dans la nuit et ton poème en décrit les mystères

    5
    Vendredi 11 Novembre 2016 à 17:03

    Merci pour ce très beau texte qui m'a permis de découvrir la matriarche dont il parle et que je n'avais pas encore vue.

    6
    Samedi 12 Novembre 2016 à 01:56

    une nuit africaine dont on ouvre avec précaution et curiosité la porte. L'appel du tam-tam, les masques félins et le signe des empreintes comme un défi à suivre...

    j'aime ce mystère

    merci Balaline

    smile

    7
    Samedi 12 Novembre 2016 à 13:42

    Dans le silence
    de la nuit Africaine
    l'Âme noir
    en clair obscure
    nous révèle la Vie
    étrange et surprenante
    de la savane

    8
    Samedi 12 Novembre 2016 à 16:18

    Ah l'Afrique tout un monde sur terre... terre noire, terre des rites, terre des animaux sauvages, de jour comme de nuit ça vit, vibre, merci... JB

    9
    Samedi 12 Novembre 2016 à 18:41

    Bonjour Balaline,

    L'Afrique t'a inspiré un  très beau poème, j'e n ai adoré la lecture.

    Bises très amicales.

    Henri.

    10
    Samedi 12 Novembre 2016 à 21:30
    Marieluce

    La matriarche a-t'elle le pouvoir d'éclairer la nuit africaine ? Je l'espère ! 

    11
    Samedi 12 Novembre 2016 à 23:30

    Une très belle page pour l'image d'Adamante... j'admire.

    12
    Lundi 14 Novembre 2016 à 05:31

    Bonjour Balaline,

    un poème qui évoque un monde ombragé mais non obscur, mystérieux mais non insondable, où l'on devine une vie aux contours flous mais non moins vivants. Très beau. 

    Bon lundi. Bises.

    FP

    13
    Mona
    Mercredi 16 Novembre 2016 à 18:59

    Célébrer la terre et ses merveilles ...

    14
    Vendredi 18 Novembre 2016 à 07:49
    marine D

    La nuit parfois est longue et les ombres qui l'habitent pleines de mystère...

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