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C'est bien un retour à la source qui m'éloigne de vous quelque temps! Je vais engranger plein de souvenirs , des images, des beautés de nature....
Je vous emporte aussi dans mon voyage.
A très bientôt!
balaline
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C'est un retour à la source!
aux images imprimées il y a si longtemps!
des douceurs de rêves bercés, des douleurs d'enfant émotive,
des jeux dans les prés, dans les ruisseaux, à n'en plus finir!
Des images fortes inscrites au plus profond
ou peintes parfois avec les couleurs d'origine,
et les odeurs qui m'assaillent encore,
odeur des tilleuls les soirs d'été,
odeur du foin où l'on caracole,
odeurs de la cuisine de grand-mère.....
J'ai tout gardé et je le restitue au fil des jours
alors que le temps glisse sur moi et m'éloigne des souvenirs.
Des cadeaux d'enfance qui ont pétri ma vie,
des instants volés à l'éphémère
et gardés précieusement,
tissant, jour après jour, mon devenir.....
Alors comme un pélerinage, je retourne là-bas,
à la recherche de mes traces enfuies,
des senteurs perdues, de tous les symboles détruits par la main de l'homme!
Moments mêlés de douleur et de joie exquise!
Mais en fermant les yeux, j'approche les visages,
j'entends leurs voix lointaines, je ressens leur présence....
je suis sauvée!
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Soleil levant, filet d'or
Tu pares mon corps d'ébène
De senteurs, de trésors,
Ce jour, tu me fais reine!
La lumière affolée jaillit
Inondant mon grand lit
De couleurs souveraines.
Lovée dans ta clarté,
Soûlée de ton nectar
Je déguste l'instant
Je paresse,
Insouciante caresse
De ton or sur ma peau.....
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Juste un peu de légéreté.....
Il est né sur l'autre rive
D'un espoir germé dans l'herbe humide
Caressses vertes douces sur ma peau
Balbutiements enroulés dans la brise
Le saule pleure ses chagrins de l'hiver,
Sa froidure à son tronc, sa nudité
L'oubli de tous dans la monotonie
L'exil d'une saison austère
L'attente en habits verts et espère
Le retour des beaux jours, l'hirondelle....
Le vent léger tremble ses brins d'osier
Dessine d'une plume un arbre en beauté
Qui se mire à l'onde pâle du ruisseau
Eplorant vers le sol ses bras de jouvenceau!
Son ombre douce frissonne à peine née
Déjà ballotée d'un étrange ballet
Et l'arbre vit son rêve printanier
Paré à recevoir ses hôtes emplumés.....
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