• Transhumance

     

     

     Pour l'atelier poésies d'Adamante d'après un dessin de  Jamadrou

     

    Nostalgie des nuits de transhumance

    Regards perdus sous les étoiles

    Odeurs d'herbe et de suint

    coulant dans le soir doux

    Un chapelet laineux

    comme leste couleuvre

    se glisse vers l'alpage

    La nuit s'étire en heures mystérieuses

    eau vive enveloppée de chaud

    quand la bélière souffle sur le silence

    Seule cette ondulation de vie

    sans paroles et sans cris

    ouvre la voie de l'insaisissable

     

    Balaline

    19 avril 2017

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 21 Avril 2017 à 07:43

    Tout un chemin à parcourir...

    Ton poème est très beau, Balaline.

    Merci pour ce partage.

    Passe une douce journée. Bisous.

    2
    jamadrou
    Vendredi 21 Avril 2017 à 07:50

    Les transhumances humaines se font aussi dans un grand silence en ondulation triste et angoissante

    pas de bélière pour chanter la joie d'arriver dans les verts pâturages

    seul un chapelet torturé poussé par la soif de vivre.

    Balaline j'aime ton regard sur cette  vraie transhumance de notre enfance

    3
    Vendredi 21 Avril 2017 à 08:28
    Rhooo!!! Un délice ton poème, ma chère Balaline. Je suis encore en pause pour quelques jours, mais je tenais à venir te souhaiter une très agréable journée. Gros bisous.
    4
    Vendredi 21 Avril 2017 à 10:26

    au coeur du troupeau mais pourquoi la bêlière ? Ce n'est pas une faune rassurante bien au contraire

    Juste l'envie de me retrouver dans les hauteurs de ces montagnes où il m'est arrivé de croiser des transhumances et d'y apprécier le son des clochettes et l'odeur de la laine.

    j'aime décidément beaucoup ce partage sur l'herbier de poésie.

    5
    Vendredi 21 Avril 2017 à 10:50
    Célestine

    Un texte et une image qui se complètent l'un l'autre admirablement.

    Avec ta façon bien à toi de mettre du sel dans tes mots.

    ¸¸.•*¨*• ☆

    6
    Vendredi 21 Avril 2017 à 18:34

    Bonsoir Balaline, il y a transhumance et transhumance, celle d'un troupeau pour la belle saison en hauteur et son berger, celle des hommes qui fuient une terre, un autre programme... merci, au plaisir, jill

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    7
    Vendredi 21 Avril 2017 à 21:15
    Marieluce

    La transhumance des troupeaux de moutons qui conduit aux alpages est calme et empreinte de sérénité ...

    L'autre transhumance périodique de troupeaux de vacanciers l'est beaucoup moins !

    8
    Samedi 22 Avril 2017 à 20:44

    Ah! je comprends pourquoi flotte dans le firmament la célèbre étoile du berger! Ton poème lui murmure le chant de la nuit si belle sous son  aile. bise

    9
    Lundi 24 Avril 2017 à 11:18

    Tes mots soufflent le chaud de la vie, en douceur  (tout comme les teintes du tableau). C'est bon à lire!

    10
    Mardi 25 Avril 2017 à 13:46

    U beau regard sur l'important en nous...Amities

    11
    Mardi 25 Avril 2017 à 18:45

    Entre mots et image,

    l'humanité en chemin,

    sur ses sentiers de transhumance sans fin.

    ***

    Ton poème est très beau et donne une autre dimension au dessin de Jamadrou...

    12
    Mercredi 26 Avril 2017 à 11:18

    Des Mots doux et Nostalgiques d'une période aimée , on est avec toi sous les Etoiles Balaline  dans un silence empreint de sérénité  ....Dans cet espace elle règne ....C'est très beau merci

    13
    Vendredi 28 Avril 2017 à 11:05

    Je passe enfin saluer ce très beau poème. Pas toujours facile de trouver le temps d'aller visiter les blogs, pour nous tous.

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