•             Pour l'herbier de poésies d'Adamante,

                                                       Martiros Hakopian

     

    Un gros livre tout blanc

    à la portée du monde

    soudain surgi du néant

    Il faut chercher deviner croire surtout

    pour découvrir la formule magique

    Quelques tours de passe-passe

    pour émerveiller les yeux des mécontents

    libérer les couleurs de la vie

    le jaune d'or des tournesols

    les rouges coquelicots des blés mûrs

    le blanc éclatant de l'innocence

    puis danser danser danser

    aimer aimer aimer

    jusqu'au bout de la vie

     

            Balaline  juin 2016


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  •  

     

    Les tout premiers balbutiements de vie
    ce livre de promesses
    se laissent lentement dériver

    Parfois on vit une rencontre
    une brassée d'écume
    tendrement choyée par le sable
    ou peut-être un cri plus puissant
    celui de la vague qui mord la côte sauvage

    Et l'on peut rester là des heures et des jours
    à écouter le chant de mer
    qui rythme la respiration de la terre.

     

    Balaline 

    Merci Jamadrou

     


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  • C'est le chant de la mer

    qui retire ses vagues

    Des sillons de lumière

    y jouent à cache-cache

    Dans la chaleur du jour

    cette voix assourdie

    dévide infiniment 

    les secrets de la Terre

    Balaline

     


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  •  

    Je te donne

    la clef des premiers mots de l'aube

    le soleil en jouant

    effacera les ombres

     

     

     


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  • Pour l'Herbier- poésie d'Adamante

    sur une gouache de Alvaro De Taddeo

     

    J'ai aimé le silence de tes ombres laiteuses
    légères, furtives
    dérobeuses de nuit.
    Plus de noir, plus de gris
    l'espace a rajeuni
    de ta douceur laineuse.
    Nos pas s'étirent vers le soir
    un souffle frais sur les épaules
    l'espoir serein de peindre un nouveau monde.
    Coule la vie sur les trottoirs bleuis
    malgré les mots gercés, les regards dérobés.
    Ma ville a le coeur assoupi
    les murailles sont d'ombre
    et les mots au silence.
    Dors, dors
    demain il fera jour !

    Balaline    juin  2016


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