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Ma ville
Pour l'Herbier- poésie d'Adamante
sur une gouache de Alvaro De Taddeo
J'ai aimé le silence de tes ombres laiteuses
légères, furtives
dérobeuses de nuit.
Plus de noir, plus de gris
l'espace a rajeuni
de ta douceur laineuse.
Nos pas s'étirent vers le soir
un souffle frais sur les épaules
l'espoir serein de peindre un nouveau monde.
Coule la vie sur les trottoirs bleuis
malgré les mots gercés, les regards dérobés.
Ma ville a le coeur assoupi
les murailles sont d'ombre
et les mots au silence.
Dors, dors
demain il fera jour !Balaline juin 2016
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Commentaires
1NellMardi 7 Juin 2016 à 09:38Tes mots sont toujours autant magiques,Balaline.J'adore ta façon de mettre des mots,tes mots,sur une ville. Belle et douce journée et gros bisous.RépondreLa ville va-t-elle se réveiller des cocons hivernaux pour laisser bourgeonner le printemps ?
C'est vraiment un très beau poème,
j'aime ces mots d'ombres et de silences
dans le soir qui tombe
Le passage de l'hiver au printemps, de la nuit au petit ou au grand jour. Le passage de la tristesse légère à l'espoir serein. C'est souvent dans l'entredeux que nous sommes ...
8MahinaMercredi 8 Juin 2016 à 16:59
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