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J'ai refermé la lourde porte de l'année
celle qui fût détresse
toute drapée de noir.
L'année de la tristesse
des deuils, de l'abandon.
Petit glaçon fragile
balloté par les vents
Que sera ton demain?
Verras-tu le soleil nimber de sa lumière
les matins incertains
où souffle trop souvent dame mélancolie?
Les couleurs de l'espoir diluées sur la page
dorlotent les instants, tes rencontres.
Les mots tendresse, vos mots chaleur
jettent des ponts sourires sur le gris de l'hiver.
Ouvrir tout doucement l'année nouvelle
tout doucement sans la heurter ...
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Entre deux souffles de lumière
Un fragile espoir de paix
Tout juste né au crépuscule
Enrobe de joie nos épaules
Lui, si petit
Nous, si tendus vers l'impossible
En attente
D'amour
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Le temps s'est refermé
Encre noire qui s'écoule
comme peine de jour de nuit
bras repliés
pour garder le silence
Le temps a disparu
de mon écran de vie
le soleil de l'enfance
les dits et les non-dits
les bonheurs de papier
La parole se sauve
la grille était ouverte
mots d'hier
enveloppés d'amour
sur la pierre effacés
Quelques roses fanées
Le temps a eu raison
Ombre chagrine
qui fantôme
les allées du jardin
Balaline
Octobre 2013
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Un souvenir
Est-ce une image qui perdure
Un jardin d'amour où rêver
La petite sur sa balançoire
Les contes au creux des soirées
Un souvenir
Est-ce ta voix qui nous échappe
Des mots et des actes choisis
Des couleurs qui se décolorent
Une silhouette presque effacée
Un souvenir
Est-ce ton pas dans les allées
Ta solitude qui murmure
Des écrits en mots de chagrin
Quelques rides brodées à la plume
Un souvenir
Est-ce bien le ciel de ta vie
Les méandres qui s'enracinent
Les photos écornées jaunies
Les errances et les lassitudes
Un souvenir
Est-ce bien ce qui vit en moi
Que j'écris pour ne pas le perdre
Que je dis pour le protéger
Que je donne pour ne pas te perdre
Balaline
17 octobre 2013
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Un peu de toi
enveloppé d'embruns
bordé du temps qui passe
doucement
a sombré dans la nuit
Les pas du souvenir
racontent le silence
La mer s'est tue
On n'a plus de mots
pour l'absence
Pire
la douleur tapie là
grignote
le ciel bleu
Je cherche le nuage
qui cache ton sourire
et éloigne ta voix
Même le bruit de mer
en cotonnade grise
chuchote à présent
L'été ne sera plus
ni les mots doux
les rires plein le coeur
les jours soyeux
Un point à l'horizon
ma barque de tendresse
quelque part en dérive
Tu la reconnaitras.
Balaline
16 octobre 2013
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