• Regard

    Un regard d'onde pâle

    Posé comme une erreur

    Dans son visage lisse,

    Un regard hors du temps,

    De l'espace, du monde,

    Qui erre, qui chemine

    A la recherche de ses manques

    D'amour, de chaleur, de vie....

    Il vagabonde sans nous voir,

    Comme sourd à nos mots de paix,

    Aveugle à nos sourires, à la vie

    Qui l'entoure, le persécute,

    Ravive ses douleurs d'enfant

    En visions effrayantes

    De bébé dans la nuit, seul avec le silence.

    La voix lointaine d'une mère

    Qui ne sait faire avec son nourrisson,

    Ni dorloter, ni câliner, ni aimer !

    Alors il poursuit son rêve d'amour

    Le cherche à chaque coin, chaque instant,

    Et nous, nous passons, invisibles

    A ce regard qui meurt, un peu plus chaque jour......


  • Commentaires

    1
    Jeudi 6 Juillet 2006 à 07:03

    vive les bleus , vive le vélo, vive le *LSD* ....


    VIVE BALALINE

    2
    Jeudi 6 Juillet 2006 à 08:17

    Salut


    De plus en plus ,l'homme moderne ,devient seul ,parmi la foule ,et seul son devenir l'interesse ..espoir concentré sur un seul point ..sa position dans cette sociéte ..
    Quand aider autrui est demandé par les medias ,a ce moment là il se mobilise pour rendre service ..pour faire comme tout le monde ..pour suivre le troupeau ,et faire savoir qu'il est venu en aide ....
    je us peu étre un peu dur ,mais lucide ...trop de monde a notre epoque reste sur le bas coté !


    Bisous


    Gérard


     

    3
    Jeudi 6 Juillet 2006 à 08:32
    Combien sommes nous à regarder, vraiment, les gens que nous croisons? siurions nous lire ces appels? ces manques d'amour? pas si sur!
    4
    Jeudi 6 Juillet 2006 à 08:41


    Un peu tristounet ...


    Bisous et bonne journée , Christel

    5
    Jeudi 6 Juillet 2006 à 09:36
    Je pense que dans un monde qui tourne à 100 à l'heure, personne ne cherche plus à croiser ces regards. Parfois, pourtant, il suffit de si peu pour les contenter... Je te souhaite une bonne journée...
    6
    Jeudi 6 Juillet 2006 à 11:49

    Etre enfermé(e) dans sa douleur et dans ses doutes. Ne plus lever la tête et étouffer jusqu'à en crever.


    Les blessures de l'enfance s'effacent-elles ?


    A bientôt


    Mona

    7
    Jeudi 6 Juillet 2006 à 12:13

    combien de regards perdus ?


    combien d'enfants appeurés ?


    combien d'âmes en peine ?


    ouvrons grands les yeux et osons regarder !!!

    8
    Jeudi 6 Juillet 2006 à 16:35

    j'aime beaucoup, c'est très beau !!
    bravo à toi ecore une fois
    bizouxxxxxxx

    9
    Jeudi 6 Juillet 2006 à 22:52
    Balaline, Gérard, vous tous, je suis de celles qui aident, qui regardent, qui écoutent (cela paraît bien vaniteux....),je prend en charge ceux que j'approche chaque fois que je le peux, et mes petits succès me font tant plaisir.
    C'est peut-être là qu'est l'égoïsme , Gérard???
    J'ai aimé ton poème, Balaline, on se comprend
    Amitiés
    10
    Vendredi 7 Juillet 2006 à 01:16
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