Ecoute le chant des âmes

qui lentement monte de la mer

à la recherche des promesses oubliées

Ecoute le vent du soir

qui rappelle un ailleurs perdu

à la porte de l'éternité

Ecoute, écoute

et souviens-toi

Je vous quitte quelques jours pour mon pays de silence et de pierres; prenez bien soin de vous,

Balaline

Une lumière apprivoisée
c'est un matin qui chante

Parce que du ciel renaît la vie

l'eau aspire ses voilages

couleurs tremblées qui glissent sous la brise

mêlant la vie, l'amour, les secrets

dans l'harmonie et le mystère

Ce soir je libère la pluie
pour qu'elle cascade sur mes rêves
pluie de pleurs
sanglots d'un petit coin d'enfance
larmes du non-amour
vestiges des désespoirs
jetés sur le lit des promesses

Ce soir j'apprivoise mes regrets 

Si près, serrés pour affronter 

le dur de vivre

Ils n'ont pas choisi d'être là

blessés, meurtris par l'étoffe du temps

Est-ce la fin de l'innocence

des promesses d'un jour d'été ?

Leur chant s'essouffle dans le silence