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    Les fleurs aussi ont leur silence

    petite mort de nuit

    qui vient poudrer leur coeur

    de noir, de solitude.

    Fermées dans la coquille de l'absence,

    elles se taisent.

    Et l'on attend longtemps la délivrance,

    le point du jour

    qui vient sans bruit

    réveiller leur attente.

     

    Balaline   Décembre 2006


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  • Pour " l'Herbier-poésie " d'Adamante, sur une de ses créations

     

    Tu vis dans l'ombre bleue des rêves insoumis

    sentinelle paisible en garde de ses clés.

    Où sera-t-il demain ce trésor de partage

    à la blanche alliance du pur et du serein?

    Comme gouttes d'amour parsemées sur le sable

    gardiennes de la vie, de l'espoir

    tu retiens les "peut-être "

    les lendemains heureux des hommes en devenir.

    Et l'ombre bleue frissonne aux battements de joie

    aux doux mots d'espérance qui flottent sur sa peau.

     

    Alors, fermer les yeux pour retenir l'instant

     

    Balaline


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    Il m'a redonné la joie de courir sur le sable

    d'effacer le soleil d'un revers de la main

    d'ouvrir grand le regard pour écouter la nuit

    On se surprend

    à dérober les heures

    à verrouiller ce bonheur qui s'ensable

    ce rêve-coeur peint sous un ciel de mai

     

     Balaline


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  • Un bruissement de l'air

    leurs bras entrelacés

    nous racontent une histoire:

    un voyage immobile

    aux portes des secrets.

    Le chant des aubes nues

    les frissons du matin

    les couleurs de l'été. 

    Comme un battement d'ailes

    cet appel à la joie

    fait danser l'éphémère.

     

    Balaline

     

     

    " Qu'il me plaît d'observer les arbres voyager

    ils font escale sous chacune des étoiles. "

    Jean-Marie Kerwich

    Merci Marie


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    Des brins de vie ont peuplé le silence

    couleur de rouille, de sable blanc

    pour ranimer le temps qui passe.

    Où sont les matins enchantés

    les paupières closes sur la nuit

    les rêves verrouillés sur jadis?

    Les pierres n'ont rien dérobé à l'absence

    quelques mots suspendus entre deux âges

    les longs jours étiolés dans la solitude

    où règnent encore les ombres.

     

     


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